Jan 262012
 

Le Président iranien Mahmoud Ahmadinejad et le ministre des affaires étrangères Ali Akbar Salehi. (Atta Kenare, AFP)

C’est ce qu’affirme, dans le Mail & Guardian du 25/01/2012, Olivia Kumwenda.

En Afrique du sud, 25% des approvisionnements en pétrole brut provient d’Iran, un chiffre qui permet d’évaluer la catastrophe que serait leur limitation, voire leur arrêt, en raison des sanctions internationales contre l’Iran.

L’article cite Nelisiwe Magubane, directeur général du ministère de l’énergie, qui affirme que son pays n’avait encore reçu mercredi 25 janvier, aucune demande formelle des Etats Unis de réduire de moitié les importations de brut. Sa déclaration, précise le Mail & Guardian, a suivi la visite la semaine précédente, d’un officiel du ministère américain de l’énergie.

Magubane a expliqué le coût de cette décision et affirmé qu’elle aurait des répercussions sur le prix du pétrole à la pompe. Mais, a-t-il précisé, le ministère de la présidence et du trésor feraient tout leur possible pour minimiser l’impact de la crise.

Face à la menace de réduction des approvisionnements en provenance d’iran, Sasol-Oil envisage de diversifier ses fournisseurs. Les raffineries BP, Shell, Total, Chevron et Engen  sont présentes en Afrique du sud.

Autre conséquences des sanctions : les relations entre l’Iran et la compagnie de téléphonie mobile sud africaine Vodacom, qui revendique 32 millions de client dans la République islamique.

Source : http://mg.co.za/article/2012-01-25-oil-import-cuts-from-iran-poses-problems-for-sa

(NDLR) Le gouvernement sud africain ne peut pas être indifférent à la question des sanctions, ses dirigeants n’ont pas oublié le rôle de celles imposées par les Nations Unies au régime d’apartheid.