Août 092011
 

Le gouvernement sud-africain a lancé son programme national sur l’énergie, le 3 aout, il en appelait à tous les acteurs du secteur afin de créer un partenariat public-privé pour développer les énergies renouvelables, dont « le plus grand projet solaire du monde » en bordure du désert du Kalahari.

Alimenter le réseau électrique national…

Les capacités du réseau électrique national sont jugées insuffisantes, les projets « verts » sont devraient y remédier.

Le Ministère de l’Energie d’Afrique du Sud a déclaré dans un communiqué que les « développeurs potentiels sont appelés à faire des propositions pour le financement, la construction, l’opération et la maintenance de sources d’énergie renouvelable, allant des fermes d’éoliennes aux centrales solaires et photovoltaïques, en passant par le traitement de la biomasse et des petits projets hydroélectriques ».

Le processus s’intègre dans le programme gouvernemental qui vise à doubler l’alimentation électrique de l’Afrique du Sud en ajoutant plus de 50 000 mégawatts au réseau, dont 30% de la capacité nouvelle viendrait de producteurs indépendants. Le gouvernement prévoit de dépenser 860 milliards de rands – soit 90 milliards d’euros – au cours des 20 prochaines années pour renforcer le système électrique national. L’objectif final est de disposer d’une puissance installée de 3,8 GW en 2016, avec une étape à 1 GW en 2013.

… avec 3725 mégawatts d’énergie «verte»

Le ministère de l’Energie considère que cet appel à projet contribuera « à la croissance socio-économique et environnementale durable, et commencera à stimuler l’industrie des énergies renouvelables en Afrique du Sud ».

Actuellement, la production d’électricité en Afrique du Sud dépend toujours de 90% des centrales de charbon, qui en plus d’émettre d’importantes quantités de gaz à effet de serre, sont vieillissantes. Elles n’ont pu répondre à la croissance de la demande, cela a provoqué de graves coupures en 2008.

Les énergies renouvelables fleurissent dans la région. Le programme commun de recherche et développement sur l’énergie solaire, signé avec l’Algérie le mois dernier, en témoigne.

Finalement, le gouvernement africain cherche à mobiliser tant les investisseurs privés que publics à la cause de l’environnement et aussi au développement durable de l’ensemble d’une région.

Sources: Tribune de Genèveagence écofin