Mar 042011
 

Pour Zuma, le G-20 risque de devenir un lieu de bavardage « où rien ne se passe »,  comme à l’Assemblée générale des Nations Unies.

M. Zuma, qui a été reçu par le président français Nicolas Sarkozy a déclaré que des groupes tels que le G-20 et G-8, tous deux dirigés cette année par le président français, doivent apporter des « solutions concrètes » .

La France a reçu chaleureusement M. Zuma en tant que chef du nouvel Etat membre des pays émergents du BRICS, Brésil, Russie, Inde,  Chine et Afrique du sud.

« Le G-20 est l’institution la plus prometteuse pour définir une nouvelle gouvernance et un modèle de leadership multilatéral post crise », a déclaré M. Zuma, « en dépit des problèmes que posent encore sa légitimité et son mandat. »

« L’impact futur des pays du G-20 dépendra de sa capacité à garantir le rétablissement économique des pays qui le composent, a-t-il déclaré à un groupe  de chefs d’entreprises, auxquels s’étaient joint la ministre française des finances Christine Lagarde et le ministre sud africain du commerce et de l’industrie, Rob Davies.

« Si le G-20 se contente de débattre sans apporter de solutions, il sera relégué au même niveau que d’autres institutions qui ne se justifient que par le plaisir d’exister. »

M. Zuma a salué l’objectif de la France de lutter contre «des questions très précises … parce que si nous ne le faisons pas, nous irons au G20 comme nous  allons à une Assemblée générale de l’ONU, où chaque année, nous faisons un discours avant de rentrer chez nous et rien ne se passe. »

M. Sarkozy est déterminé à faire du G20 le lieu de la réforme du système financier et commercial mondial, afin d’aplanir les déséquilibres qui ont conduit à la récente catastrophe économique. Et pour cela il a besoin du soutien des pays membre du BRIC.

Onians Charles. Business Day du 4/03/2011
Source : http://www.businessday.co.za/articles/Content.aspx?id=136217