Mar 072012
 

Selon un rapport, commandé par Shell au laboratoire de recherche économique Econometrix, une seule fraction des réserves estimées de gaz de schiste augmenterait de 35 à 90 milliards de rands (R10=1€) les recettes gouvernementales et pourrait générer plus de 700.000 emplois permanents au cours des 25 prochaines années.

Plus précisément, le rapport affirme que l’exploitation de 4% à 10% de ces réserves pourrait ajouter entre 80 et 200 milliards par an au PIB.

Selon ceux qui plaident pour ce rapport l’exploitation de la grande quantité de gaz de schiste dans le sous-sol du Karoo résoudrait une bonne partie, sinon tous, les problèmes énergétiques de l’Afrique du sud en produisant l’équivalent de 400 ans de consommation énergétique.

Le Business Day cite également les opposants à cette exploitation et particulièrement à la technique du « fracking » utilisée pour extraire le gaz. Le quotidien fait état de l’existence d’un moratoire du gouvernement qui souligne les dangers de cette technique.

Pour  l’ONG Kairoo Action Group, il n’y a pas de consensus, sur la question des emplois, entre ceux qui seront créés dans le secteur des mines et ceux qui seront détruits dans les  secteurs de l’agriculture et du tourisme.

La ministre des mines, Suzan Shabangu a mis en place en avril 2011, une équipe chargée d’enquêter sur l’impact écologique de la technique du « fracking », dont la mission a été étendue en aout dernier pour 6 mois, concernant l’application des licences de prospection.

Business Day du 2/03/2012 par Sisko Njobeni avec Nicky Smith, SAPA et AP